L’objectif principal est d’évaluer l’association entre les marqueurs de réponse histologique et les paramètres de survie (survie globale et survie sans récidive) dans une population homogène d’adénocarcinomes du pancréas, borderline ou localement avancés, opérés après TNA associant chimiothérapie et radiochimiothérapie néoadjuvante.
Les objectifs secondaires sont:
- Décrire les paramètres cliniques, biologiques et radiologiques d’une cohorte d’adénocarcinomes du pancréas, borderline ou localement avancés, opérés après TNA et évaluer leur association avec la survie globale et la survie sans récidive.
- OS2 : Etudier les facteurs prédictifs cliniques et biologiques de réponse histologique au traitement néoadjuvant et établir un score de réponse histologique à partir des marqueurs de réponse histologique.
- OS3 : Evaluer l’impact du statut MSI sur la réponse histologique et sur le pronostic des adénocarcinomes du pancréas opérés après TNA.
Institut du cancer de Montpellier
Patients porteur d’un adénocarcinome pancréatique non métastatique pris en charge sur l’ICM et St Eloi entre Janvier 2010 et Mars 2021 :
- Critères d’inclusion :
- Age supérieur à 18 ans
- adénocarcinome pancréatique borderline ou localement avancé histologiquement prouvé
- traitement néoadjuvant complet associant chimiothérapie première suivie d’une radiochimiothérapie
- patients opérés et réséqués de façon complète de leur tumeur pancréatique après traitement néoadjuvant
- Critères d’exclusion :
- Histologie différente d’un adénocarcinome
- Pas de traitement néoadjuvant ou traitement néoadjuvant non complet
- Tumeurs métastatiques au diagnostic ou au cours du traitement néoadjuvant
- Tumeurs jugées non opérables à l’issue du TNA ou réfutés pour la chirurgie, patients opérés mais non réséqués
- Autre cancer diagnostiqué et traité dans les cinq années précédant le diagnostic d’adénocarcinome pancréatique
Recherche scientifique menée dans l’intérêt public dans le domaine de la santé publique (articles 6.1.e et 9.2.i du Règlement (UE) n° 2016/679)
Pr Pierre Emmanuel Colombo, coordinateur de l'étude et le Dr Lorenzo FERRE, interne en chirurgie digestive.
2 ans après la dernière publication