Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est la troisième cause de mortalité par cancer dans le monde. En cas de non-résécabilité de la tumeur ou non opérabilité du patient, la radioembolisation transartérielle (TARE) est une alternative thérapeutique récente efficace et sûre. Actuellement, la réponse au traitement est évaluée par dosage de marqueurs sanguins et par imagerie par résonance magnétique (IRM). Il s’agit essentiellement d’une mesure de variation de taille, rudimentaire, et d’une analyse qualitative du signal obtenu au niveau tumoral, donc dépendante à la fois de l'observateur et de l'appareillage. Par ailleurs les modifications tumorales après TARE ne sont habituellement visibles qu'après plusieurs mois, qu'il s'agisse de réponse ou de progression, et une pseudo-progression initiale peut être observée. Des méthodes d’évaluation précoce objectives ou bien de prédiction de réponse seraient des atouts majeurs dans la prise en charge de ces patients souvent lourdement comorbides.
L’objectif de notre étude monocentrique prospective est de caractériser avant et après TARE les CHC et le tissu hépatique sain à l’aide de séquences IRM innovantes récemment implémentées en pratique clinique quotidienne.
Directeur Général
Patients adultes ≥18 ans présentant un carcinome hépatocellulaire avec traitement prévu par radio-embolisation transartérielle.
Seront recueillis chez ces patients les caractéristiques cliniques, biologiques et radiologiques suivantes :
- Patient : âge, sexe, statut tabagique, cirrhose, cause de la cirrhose, score de Child-Pugh, score ALBI, score MELD, indice de masse corporelle, performance status
- Pathologie : stade BCLC, segment hépatique
- Traitements préalables : traitements précédemment reçus
- Radioembolisation transartérielle: radiopharmaceutique utilisé, doses délivrées
- Données IRM : données
- Délai entre chacune des IRM et le traitement
- Durée de suivi, survie sans progression
- Effets indésirables dans les 6 mois suivants le traitement
Nous inclurons de manière prospective systématique les patients traités durant 14 mois
Recherche scientifique menée dans l’intérêt légitime de lutte contre le cancer (articles 6.1.f et 9.2.j du Règlement (UE) n° 2016/679)
Radiothérapie CLB : Dr Benoît ALLIGNET
Radiologie CLB : Drs Frank PILLEUL, Amine BOUHAMAMA, Franck GRILLET
Médecine nucléaire CLB : Drs Valentin PRETET et Sandrine PARISSE-DI MARTINO; Jean-Noël BADEL
CREATIS : Benjamin LEPORQ, Olivier BEUF
2 ans après publication scientifique