Chaque année, plus de 650 000 carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou sont diagnostiqués dans le monde, soit le 5e cancer le plus fréquent, avec une incidence en augmentation sur les dernières années.
Au diagnostic, plus de 80 % sont déjà à un stade localement avancé selon la classification TNM (Argiris A; Lancet 2008).
Une méta-analyse récente a montré des résultats favorables de l’'immunothérapie néoadjuvante ; sans allongement des délais de chirurgie, ni majoration des toxicités (Masarwy. R JAMA OHNS 2021).
Une réponse pathologique au moins partielle (soit <50% de tumeur viable résiduelle) était obtenue chez près de 17 à 52 % des patients avec une nette proportion de patients pour qui une désescalade des traitements en adjuvant a été permis.
Ces résultats ont été observés sur les cancers HPV positifs et négatifs (Stafford. M Cancers head neck 2020; Ferris .RL Immnuother Cancer 2021)
Différentes questions restent en suspens dans la prise en charge du carcinome épidermoïde ORL localement avancé opérable.
- Définir un protocole de traitement néoadjuvant par immunothérapie +/- associé à de la chimiothérapie.
- Distinguer davantage les profils de patients susceptibles de répondre à l'immunothérapie à l’aide de différents biomarqueurs cliniques et biologiques.
Objectif principal : Evaluer la survie sans récidive des patients ayant reçu immunothérapie +/- chimiothérapie en traitement néo-adjuvant.
Objectifs secondaires :
- Décrire le taux de réponse pathologique complète
- Décrire le taux de réponse pathologique majeure
- Décrire la capacité de réalisation de la chirurgie à la date prévue
- Décrire la tolérance
- Evaluer la survie globale
Oncopole Claudius Regaud – IUCT-Oncopole
1 avenue Irène Joliot Curie
31059 Toulouse Cedex 9
France
Taille de la population : entre 10 et 30 patients
Critères d’inclusion :
- Carcinome épidermoïde de la tête et du cou
- Traitement curatif chirurgical programmé
- Absence de métastases à distance
- Ayant reçu un traitement néo-adjuvant par immunothérapie (+/- chimiothérapie)
- Age au diagnostic ≥ 18 ans.
Critères d’exclusion :
- Stade métastatique d’emblée ou localement avancé non accessible à une prise en charge chirurgicale
- Age au diagnostic < 18 ans.
Base juridique et exception permettant de traiter les données au sens des articles 6 et 9 du RGPD
Article 6 (Licéité du traitement) : intérêts légitimes du responsable de traitement
Article 9 (Exception permettant de traiter des données de santé) : intérêt public dans le domaine de la santé publique
Porteur du projet : Dr Victor Sarradin, Oncologue, IUCT-Oncopole
Equipe associée :
Léonard Gambade, Interne, IUCT-Oncopole
Ana Cavillon, Biostatisticienne, IUCT-Oncopole
Les bases de données et les tables de correspondance seront conservées en base active sur des serveurs sécurisés distincts jusqu’à 2 ans après la dernière publication des résultats, puis archivées de façon intermédiaire pendant 5 ans avant d’être totalement anonymisées ou détruites.