Cette étude consiste en l’analyse descriptive des techniques de reconstruction vulvaire mises en place sur l’Oncopole depuis 2011, dans les suites d’une lésion vulvaire nécessitant une prise en charge thérapeutique chirurgicale. Tout type de lésion tumorale est analysé (bénin, pré-cancéreux comme malin). Une fermeture directe peut être réalisée, ou si le défect muqueux est trop important une reconstruction par lambeau peut être indiquée. Cela consiste en un prélèvement de tissus adjacents à la vulve, dans un but de cicatrisation et de restauration de l’aspect morphologique. Il en résulte un site opératoire supplémentaire.
Le but est d’éviter les cicatrisations longues avec des soins de pansements compliquant le retour à domicile ou les traitements adjuvants.
Le choix de réaliser un lambeau ou une fermeture directe et le type de lambeau réalisé par la suite dépend avant tout de la taille du défect et des antécédents de chaque patiente. Ainsi, il sera privilégié un lambeau en cas de multiplicité des facteurs de risque de mauvaise cicatrisation. Cependant, les lambeaux peuvent eux même parfois être source de complications, et ne doivent donc pas être réalisés systématiquement.
Il n’existe pas de recommandations claires à ce sujet.
Les objectifs de cette étude sont donc de décrire et de comparer les techniques de reconstruction vulvaire avec ou sans lambeau, en termes de temps de cicatrisation, de complications et de durée d’hospitalisation. Cela permettra ainsi de cibler au mieux les patientes qui doivent bénéficier d’une reconstruction vulvaire, pour que les suites post-opératoires soient les plus simples possible pour chaque patiente.
Cette étude permettra une meilleure connaissance des indications à la reconstruction par lambeau dans la chirurgie vulvaire après exérèse chirurgicale d’une lésion, afin de déterminer en pré-opératoire la prise en charge optimale pour chaque patiente sur le plan fonctionnel, et social sans majoration du risque oncologique.
A plus long terme, nous pourrons ainsi initier des études plus larges prospectives randomisées multicentriques pour adapter au mieux nos pratiques au besoin des patientes, selon le résultat visuel et la qualité de vie ressentie des patients.
Oncopole Claudius Regaud – IUCT-Oncopole
1 avenue Irène Joliot Curie
31059 Toulouse Cedex 9
France
Critères d’inclusion :
Patientes opérées pour une lésion de la vulve à l’Oncopole au bloc opératoire
Critères d’exclusion :
Patientes ayant bénéficié d’une intervention du type biopsie, cartographie, exentération
Taille de la population : 300 patientes
Base juridique et exception permettant de traiter les données au sens des articles 6 et 9 du RGPD
Article 6 (Licéité du traitement) : intérêts légitimes du responsable de traitement
Article 9 (Exception permettant de traiter des données de santé) : intérêt public dans le domaine de la santé publique
- Nom du responsable scientifique et fonction si différent : Dr Meresse Thomas, Chirurgien, IUCT-Oncopole
- Equipe associée :
Mme Victoire Commenge, interne de chirurgie plastique, IUCT-Oncopole
Mme Mathilde Morisseau, biostatisticienne, B&HDS, IUCT-Oncopole
Dr Alejandra Martinez, chirurgienne gynécologue, IUCT-Oncopole
Les bases de données et les tables de correspondance seront conservées en base active sur des serveurs sécurisés distincts jusqu’à 2 ans après la dernière publication des résultats, puis archivées de façon intermédiaire pendant 5 ans avant d’être totalement anonymisées ou détruites.