Le cancer du rein est, avec le mélanome et le cancer du poumon, l’une des premières localisations à avoir bénéficié de l’arrivée des inhibiteurs de checkpoint immunitaires dans son arsenal thérapeutique. Les profils de réponse décrits sous immunothérapie diffèrent de ceux habituellement observé sous traitements conventionnels tels que la chimiothérapie ou les thérapies ciblés. Certains patients vont présenter une réponse prolongée alors que d'autres seront d'emblée résistants au traitement. L'enjeu est donc d'identifier parmi les patients, ceux qui bénéficieraient le plus de l'immunothérapie avec un profil de toxicité acceptable. De par son interaction avec les systèmes immunitaire et endocrinien, il existe un rationnel physiopathologique supposant un rôle bénéfique de la masse grasse sous cutanée et/ou viscérale dans la réponse au traitement par immunothérapie. Notre étude propose d’explorer l’impact du tissu adipeux, viscéral et sous-cutané dans la survie globale du cancer du rein métastatique traité par immunothérapie.
Centre Oscar Lambret, Lille
Patients atteints de cancer rénal à cellules claires métastatiques, traités par une immunothérapie de 1ère ligne, initiée entre 2015 et 2021 au Centre Oscar Lambret +/- autres centres de la région.
Le traitement est nécessaire à l'exécution d'une mission d'intérêt public (Art. 6.1.e du règlement (UE) 2016/679). Il est réalisé à des fins de recherche scientifique (Art. 9.2.j du règlement (UE) 2016/679).Population faisant l’objet de la recherche ou du traitement de données.
Centre Oscar Lambret, Lille
Les données obtenues dans le cadre de cette recherche seront conservées jusqu’à deux ans après la dernière publication des résultats de la recherche, ou en cas d’absence de publication, jusqu’à la signature du rapport final de la recherche. Elles feront ensuite l’objet d’un archivage sur support papier ou informatique pour une durée de 30 ans à compter de la fin de la recherche.