La préhabilitation peut améliorer les chances des patients d'être éligibles à une résection pulmonaire en améliorant leurs capacités physiques. Cependant, il n'existe actuellement aucune recommandation concernant l'activité physique pendant la période entre l'annonce de l'opération et l'opération elle-même pour les patients éligibles à une résection pulmonaire. L’objectif de cette recherche est d'évaluer les intérêts et les préférences en matière d'activité physique dans le cadre un programme de préhabilitation auprès des patients atteints de cancer et devant subir une résection pulmonaire planifiée. Cette étude transversale a recueilli des données à partir de tests physiques et de questionnaires auto-administrés sur le niveau d'activité physique, l'intérêt et les préférences des patients cancéreux recevant une résection pulmonaire au Centre Léon Bérard. Perspectives : En comprenant mieux les préférences des patients, les professionnels de santé pourront concevoir des programmes de préhabilitation adaptés, personnalisés et susceptibles d’améliorer les paramètres cliniques, physiques et la qualité de vie des patients.
Directeur Général
Il est prévu d’inclure 30 participants présentant les caractéristiques suivantes :
- Atteint d’un cancer bronchopulmonaire diagnostiqué justifiant d’une lobectomie ou d’une pneumonectomie,
- Pris en charge au Centre Léon Bérard,
- Agés ≥ 18 ans,
- Volontaire pour répondre aux questionnaires
- En capacité de lire, écrire et comprendre le français,
- Ayant pris connaissance de la note d’information de l’étude et ne s’opposant pas à la collecte des données personnelles
Recherche scientifique menée dans l’intérêt légitime de lutte contre le cancer (articles 6.1.f et 9.2.j du Règlement (UE) n° 2016/679)
Responsable de l’équipe coordinatrice :
- PEROL Olivia, PhD, Responsable Prévention secondaire et tertiaire, Département Prévention Cancer Environnement, CLB
Equipes associées à l’étude
- TABUTIN Mayeul, chirurgien thoracique, Service chirurgie, Centre Léon Bérard
- GOUEZ Manon, postdoctorante, responsable de mise en œuvre du traitement des données
Les données seront conservées 2 ans après la publication scientifique puis seront archivées pour un maximum de 25 ans