Ce projet a pour objectif de décrire la mise en œuvre d’une technique moderne de traitement (VMAT) associée à un système de repositionnement surfacique (SGRT), pour le traitement des irradiations corporelles totales, et de rapporter les résultats pour les 20 premiers patients. Les résultats concerneront l’homogénéité de la dose reçue par le corps entier, la dose reçue par les poumons, ainsi que la durée des séances de traitement. Ces valeurs seront comparées aux recommandations internationales en vigueur.
Description détaillée :
La technique VMAT (Volumetric Modulated Arc Therapy) est couramment utilisée au CLB pour les traitements de radiothérapie d’un grand nombre de localisations. Cette technique permet de maitriser l’homogénéité de la dose dans le volume traité, et de préserver les organes à risque sensibles. En janvier 2024, la technique VMAT a été appliquée aux irradiations corporelles totales (ICT), sur le modèle de centres allemands (LMU, Munich) et néerlandais (Princess Maragaret, Utrecht). Associée à l’utilisation d’un système de repositionnement surfacique, elle permet de maitriser la répartition de la dose dans le patient, tout en s’assurant d’un repositionnement précis du patient tout au long de la séance, et en garantissant un temps de séance acceptable. En effet, les ICT en VMAT mettent en œuvre entre 4 et 8 faisceaux (selon la taille du patient). Le CLB est le premier centre de radiothérapie français à proposer cette technique de traitement sur accélérateur linéaire conventionnel. L’objectif de l’étude est de décrire sa mise en œuvre et les résultats sur les 20 premiers patients traités entre janvier 2024 et juillet 2024.
Centre Léon Bérard
Les 20 premiers patients ayant bénéficié d’une irradiation corporelle totale au CLB entre janvier 2024 et juillet 2024.
Exécution d’une mission d’intérêt public (lutte contre le cancer ou autre mission d’intérêt public poursuivie par le responsable du traitement de données) (articles 6.1.e, 9.2.i ou 9.4 du Règlement (UE) n° 2016/679 et 44.3 Loi Informatique et Libertés)
Magali Sandt, physicienne médicale
2 ans après la publication scientifique puis archivage sur un support distinct