Description grand public :
Faisabilité du geste après création d’un abord antérieur jusqu’au rachis cervical en utilisant la technique d’hydrodissection
Description détaillée :
L'approche chirurgicale cervicale antérieure a été décrite pour la première fois en 1958par Cloward ainsi que par Smith et Robinson . Initialement critiquée par les chirurgiens, cette approche a progressivement gagné en popularité. Cependant, malgré une meilleure compréhension de l'anatomie et les progrès des techniques d'instrumentation antérieure, cette approche comporte encore des risques significatifs (1-3) qui incluent :- Des risques vasculaires, principalement des lésions jugulo-carotidiennes et des dommages à l'artère vertébrale- Des risques neurologiques dépendent de l'approche choisie, avec la possibilité de léser les branches du nerf mandibulaire marginal, le nerf hypoglosse et les nerfs laryngés supérieurs, entraînant un risque de dysphonie.- Des lésions pharyngées avec un risque de dysphagie sont également possibles. Le risque d'infection, comme pour toute chirurgie, augmente avec l'importance de l’ouverture cutanée, en particulier pour les chirurgies cervicales.- L’œdème cervical postopératoire résulte d'une combinaison entre l'œdème secondaire à la chirurgie, l'épanchement sérohémorragique et le volume de solutés administrés localement durant l'intervention. Il est crucial pour les anesthésistes de surveiller cet œdème lors des chirurgies cervicales avant d'extuber le patient .Le développement des techniques d’hydrodissection percutanée à l’aiguille dans les espaces jugulo-carotidiens et pré-vertébraux a permis l'émergence de procédures de radiologie interventionnelle mini-invasives sur la colonne cervicale, telles que l'ostéosynthèse percutanée de l'odontoïde C2. L'objectif de cette étude est de réaliser une revue rétrospective des procédures percutanées sur la colonne cervicale utilisant l’hydrodissection et d’évaluer leur faisabilité, leur efficacité et leur sécurité, compte tenu du fait que de telles études n'ont pas encore été publiées dans la littérature pour accompagner les gestes en radiologie interventionnelle.
Hospices civils de Lyon
Centres participants : centre léon bérard, CHU Saint Etienne
Patients traités en radiologie interventionnelle par hydrossection percutanée à l'aiguille sur le rachis cervical par abord antérieur ≥ 18 ans ; critères de non inclusion : geste de radiologie interventionnelle autre que sur le rachis cervical, patient sous tutelle ou curatelle
Exécution d’une mission d’intérêt public (lutte contre le cancer)
Équipe de radiologie interventionnelle du centre participant et des HCL
2 ans après la publication scientifique puis archivage sur un support distinct pour une durée conforme à la réglementation en vigueur