L’étude de Wan et al (Lancet Oncology 2024) a montré pour la première fois que chacune des toxicités immunoinduites avait un impact pronostique différent. Il était admis que de manière générale, avoir une toxicité après immunothérapie permettait de prédire une meilleure efficacité. Cette étude montre que c’est vrai pour les toxicités cutanées, mais c’est exactement l’inverse pour les toxicités pulmonaires et neurologiques. Cette étude ne précise toutefois pas pourquoi il y avait plus de décès : par toxicité ? ou par rechute tumorale ?De plus cette étude était pan cancer sans bien identifier si cela était vrai dans tous les cancers
Objectif principal : Confirmer que les toxicités immunoinduites ont un impact pronostique sur la survie globale, différent d’une toxicité à une autreObjectifs secondaires : Déterminer l’impact pronostique sur la survie spécifique, survie sans progression, déterminer l’impact pronostique du nombre de toxicités et du grade de la toxicité. Identifier un profil de patient plus à même à faire des toxicités immunoinduites de mauvais pronostic.
Critère de jugement principal : Corrélation avec Survie GlobaleCritère de jugement secondaires :Corrélation avec Survie Spécifique, Survie sans progression
Centre Antoine Lacassagne
Population étudiée : Tout cancer traité par immunothérapie anti PD(L)1 et/ou anti-CTLA4.Critères d’inclusion : Tout cancer traité par immunothérapie anti PD(L)1 et/ou anti-CTLA4.Critères de non inclusion : Patient perdu de vue immédiatement après le début du traitement.
Intérêt public dans le domaine de la santé publique
Dr Jerome DOYEN
Département d’Epidémiologie, de Biostatistique et des Données de Santé (DEBDS) Centre Antoine LACASSAGNE
2 ans après dernière publication