Dans certaines formes de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) des altérations (réarrangements) des gènes ALK, ROS1 ou RET peuvent être à l’origine du développement et de la propagation des cellules cancéreuses. Bien que la fréquence des ces altérations soit faible (5% pour ALK, 2% pour ROS1 et RET), leur détection présente des implications thérapeutiques étant donné l’existence de médicaments qui les ciblent. Par conséquent, la présence de ces remaniements contribue à la prise de décision en ce qui concerne le traitement notamment dans le cas de CPNPC métastatiques. Cette étude vise à valider une nouvelle technique, appelée HTG EdgeSeq ALKPlus, pour la détection de ces trois réarrangements à partir d’une seule coupe de tissus. Il s’agit d’un test in vitro qui permet de mesurer simultanément les évènements de fusion de ALK, ROS1 ou RET. Cette approche permet d’utiliser moins de matériel et de réduire les temps nécessaires pour vérifier la présence d’un éventuel remaniement.
Directeur Général
Environ 230-250 patients diagnostiqués avec une tumeur de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) dont 90 cas pour le CLB. Les prélèvements sont des lames immunohistochimiques interne et externe (groupe PATTERN) au centre CLB
Recherche scientifique menée dans l’intérêt légitime de lutte contre le cancer (articles 6.1.f et 9.2.j du Règlement (UE) n° 2016/679)
Pr LANTUEJOUL Sylvie : responsable scientifique
- Plateforme anapath-recherche (interne)
- UF de biologie des tumeurs (interne)
- Centres externes participants : CHU de Toulouse, Centre Jean Perrin de Clermont Ferrand, CHU de Nice, Hôpital de Cochin-Paris, CHU de Saint Etienne, CHU de Nancy, CHU de Bordeaux, hôpital Bichat-Paris, HEPG,CHU de Grenoble, pour ces centres les données associées sont :l’âge lors du diagnostic, le sexe, le n°du bloc anapath, le tabagisme, la réponse aux traitements, les données immuno et fish.
2 ans après la dernière publication scientifique puis conservation en archive sur support distinct encore 20 ans.