L’objectif principal est de déterminer si le recours à la technique d’autocompression mammaire permet d’augmenter le taux de participation comparativement à la compression standard.
Dans la mesure où l’étude sera proposée aux femmes lors de leur mammographie, cette étude s’adresse aux femmes participant au dépistage organisé. L’objectif chiffré serait de démontrer que ce taux de fidélisation est augmenté à 80% avec l’autocompression. Si tel est le cas, l’hypothèse serait que la possibilité d’utiliser cette technique d’autocompression mammaire puisse être un levier pour augmenter le taux de participation au dépistage organisé dans la population générale.
Pr Didier PEIFFERT, directeur de l'Institut de Cancérologie de Lorraine
- Au niveau des cabinets : Tous les cabinets de radiologie participant au Dépistage Organisé du Cancer du Sein (DOCS) référencés dans le Grand-Est à l’exclusion des cabinets pratiquant déjà l’autocompression en routine. Moins de 5 cabinets dans le Grand-est proposent l’autocompression. Le fait d’exclure ces cabinets a pour but de minimiser les biais de contamination.
Au niveau des patientes : Toutes les patientes bénéficiant d’une mammographie dans le cadre du DOCS à l’exception des femmes porteuses de prothèses mammaires en raison de l’absence de données sur le niveau de compression supporté par une prothèse mammaire
Recherche scientifique menée dans l’intérêt légitime de lutte contre le cancer du responsable de traitement (articles 6.1.f et 9.2.j du Règlement (UE) n° 2016/679).
Hébergeur de données de santé,
Bureau d'étude biostatistiques,
Dr Philippe Henrot, Responsable du service de Radiologie de l'ICL
2 ans