Compte tenu de la morbi-mortalité inhérente à la cystectomie et de son retentissement sur la qualité de vie et la fonction mictionnelle notamment, les stratégies de préservation vésicale se sont développées pour la prise en charge du carcinome infiltrant urothélial, et plus particulièrement le traitement tri-modal, comprenant une résection trans-uréthrale de vessie maximaliste suivie d’une radio-chimiothérapie. Malgré l’absence de données comparatives issues d’essais randomisés, les deux approches semblent fournir des résultats carcinologiques comparables chez des patients correctement sélectionnés.
L’objectif de l’étude est d’évaluer les résultats du traitement trimodal pour la prise en charge des carcinomes urothéliaux de vessie, en termes d’efficacité et de toxicité, à partir des données de patients traités dans des centres de lutte contre le cancer à haut volume de traitement de cancers de vessie. Ces résultats seront comparés aux données historiques de prise en charge par chimiothérapie néo-adjuvante et cystectomie radicale.
Oncopole Claudius Regaud – IUCT-Oncopole
1 avenue Irène Joliot Curie
31059 Toulouse Cedex 9
France
Critères d’inclusion :
- Patients de plus de 18 ans,
- Tumeur de vessie infiltrant le muscle,
- Carcinome urothélial (conventionnel ou variants),
- Traitement par résection transuréthrale de vessie suivie de radio-chimiothérapie concomitante
Critères d’exclusion :
- Histologie non urothéliale
- Radiothérapie exclusive (sans chimiothérapie)
Base juridique et exception permettant de traiter les données au sens des articles 6 et 9 du RGPD
Article 6 (Licéité du traitement) : intérêts légitimes du responsable de traitement
Article 9 (Exception permettant de traiter des données de santé) : intérêt public dans le domaine de la santé publique
Nom du responsable scientifique et fonction :
Jonathan Khalifa, MD, PhD, Radiothérapeute, Département de radiothérapie, IUCT-Oncopole
Equipe associée :
Jérémy Mercier, interne d’urologie, département d’urologie, IUCT-O
Mathieu Roumiguié, chirurgien urologue, service d’urologie, andrologie et transplantation rénale, IUCT-O
Paul Sargos, Radiothérapie, département de radiothérapie, Institut Bergonié, Bordeaux
Constance Huck, interne de radiothérapie, département de radiothérapie, Institut Bergonié, Bordeaux
Biostatisticien, département B&HDS, IUCT-O
Les bases de données et les tables de correspondance seront conservées en base active sur des serveurs sécurisés distincts jusqu’à 2 ans après la dernière publication des résultats, puis archivées de façon intermédiaire pendant 5 ans avant d’être totalement anonymisées ou détruites.