Mes données de santé

Le site d’informations à destination des patients traités au sein du réseau Unicancer ou inclus dans les essais cliniques du réseau Unicancer

Objectifs

Objectif du projet :

La leucémie aiguë myéloblastique (LAM) est un cancer du sang associé à une faible survie. Bien que l’exposition chronique aux polluants présents dans l’air augmenterait le risque de certains cancers du sang, aucune étude n’a mis en évidence le lien entre le risque de LAM et le taux de survie. L’objectif de l’étude PollARLAim est d’évaluer la relation entre l’exposition aux polluants (NO2, particules fines, benzène) et les caractéristiques (morphologiques, cytogénétiques et moléculaires) des leucémies aiguës myéloblastiques de la région AURA.                                     

Description détaillée :

La leucémie aiguë myéloblastique (LAM) est un cancer du sang et de la moelle osseuse à évolution rapide qui menace d’emblée le pronostic vital. Elle est secondaire à un défaut de différenciation des cellules myéloïdes avec accumulation et prolifération incontrôlée de cellules myéloïdes immatures ayant pour conséquence un arrêt de production des éléments figurés du sang matures. En France, le nombre de nouveaux cas de LAM estimé en 2018 était de 3 428. La survie nette standardisée à 5 ans est faible, estimée à 27%. Les facteurs de risque connus de la LAM peuvent être génétiques comme le syndrome de Down ou l'anémie de Fanconi, ou environnementaux par une irradiation massive accidentelle, un traitement par radiothérapie et/ou à une chimiothérapie administrée dans le cadre d'une tumeur solide antérieure, une exposition au benzène, aux solvants industriels, au formaldéhyde, à certains métaux lourds, ainsi qu’à la fumée de tabac. Les taux de survie des patients atteints d’une LAM varient considérablement en fonction de l’âge, des comorbidités, du caractère secondaire de la LAM et des caractéristiques génétiques (cytogénétique et génomique). Les autres facteurs sont représentés par les modalités thérapeutiques comme la greffe allogénique, les thérapies ciblées et l’association d’hypométhylants et d’inhibiteurs de Bcl2 chez des patients âgés et/ou comorbides. Il a été montré qu’une faible exposition chronique aux polluants présents dans l’air comme le dioxyde d’azote (NO2), les particules fines ou encore le benzène rattaché au Traffic Related Air Pollutant, augmente le risque de certains cancers solides, comme celui du poumon, du sein, mais également d’hémopathies malignes comme les lymphomes non-hodgkiniens. A notre connaissance, aucune étude n’a modélisé le risque de LAM ou le taux de survie des patients atteints d’une LAM en fonction des niveaux d’exposition chronique aux polluants présents dans l’air. Il n’y a également pas d’étude s’intéressant à la relation entre les caractéristiques de la LAM qui impactent la survie et les niveaux d’exposition aux polluants, en dehors du benzène. Notre projet vise à étudier le lien entre les caractéristiques de la maladie et les niveaux d’exposition aux polluants environnementaux d’une part, et de  tester l’hypothèse de leur impact potentiel sur la survie globale d’autre part. La réponse à cette question pourrait permettre d’expliquer une part de variabilité de la survie globale chez les patients atteints de LAM. Les forces majeures de ce projet sont : (1) que l’ensemble des centres hospitaliers universitaires ou périphériques qui prennent en charge la LAM sur le territoire AURA seront des centres investigateurs ; (2) la constitution d’une cohorte régionale de patients atteints de LAM mêlant des données socio-démographiques, géographiques, cliniques, biologiques, cytogénétiques, moléculaires et d’exposition, qui pourra être réutilisée dans un futur proche pour établir le risque de LAM associée à une exposition à des polluants environnementaux. L’objectif principal de ce projet est l’étude de la relation entre l’exposition aux polluants (NO2, particules fines, benzène) et la survie globale à 1 an, 2 ans et à 5 ans des patients atteints de LAM et pris en charge dans les services d’hématologie de la région AURA. Les objectifs secondaires sont consacrés à l’étude de(s) : (1) la relation entre l’exposition aux polluants et les données démographiques, les caractéristiques morphologiques, cytogénétiques et moléculaires des LAM ; (2) niveaux d’expositions au regard des indicateurs sanitaires fournis par l’OMS et de l’influence de la localisation des patients sur leurs expositions ; (3) la relation entre l’exposition aux polluants et : la survie sans rechute, la résistance aux traitements, la mortalité non liée à la rechute ; (4) la corrélation entre l’exposition aux polluants et le caractère secondaire des LAM.

Responsable de traitement

Centre Léon Bérard

Catégories de données utilisées
Données d’identification (sans donnée nominative) / Données de santé / Données génétiques / Données relatives au mode de vie / Données nominatives
Origine de données utilisées
Soins
Centre Léon Bérard (Lyon)
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
2024
2025
2026
Population faisant l’objet de la recherche ou du traitement de données

Description de la population : 

• Agés ≥ 18 ans. 

• Pris en charge dans un centre investigateur dans la région AURA.

• Atteints d’une LAM 

• Traités par chimiothérapie intensive ou non intensive ou non traités et relevant d’une prise en charge palliative 

• Capables de comprendre, lire et écrire le français.

• Ne s’étant pas opposé à la participation à l’étude. 

• Affiliés à un régime d’assurance maladie.

• Disponibles et/ou volontaires pour participer au projet pendant toute la durée de l’étude.

• N’ayant aucune privation de liberté par décision de justice ou administrative.

• Ayant une possibilité de suivi pendant toute la durée de l’étude.

Nombre concerné (approximativement) : n= 800 patients

Période qui fait l’objet de l’étude et du traitement de données associées :

  • Année la plus ancienne : 2014 
  • Année la plus récente : 2031 
Fondement juridique

Exécution d’une mission d’intérêt public (lutte contre le cancer ou autre mission d’intérêt public poursuivie par le responsable du traitement de données) (articles 6.1.e, 9.4 du Règlement (UE) n° 2016/679 et 44.3 Loi Informatique et Libertés)

Destinataires internes et externes des données
  • Dr Amine BELHABRI, praticien spécialiste en onco-hématologie
  • Pr Mauricette MICHALLET, praticien spécialiste en onco-hématologie
  • Dr Thomas COUDON, ingénieur de recherche 

Centre Léon Bérard (CLB), Centre Hospitalier Lyon Sud, CHU Grenoble, CHU Saint Etienne, CHU Clermont-Ferrand, Bourgoin-Jallieu Pierre Oudot, CH Annecy Genevois, CH Chambéry, CH de Valence, CH de Villefranche-sur-Saône

Date de lancement de la recherche
11/04/2024
Durée de conservation des données

Deux ans après la publication scientifique puis archivage sur un support distinct

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