Dans les cancers de l’ovaire, le test de signature HRD est devenu un standard of care afin de guider le traitement des patientes en 1ère ligne. En effet, une tumeur HRD positive est une indication de traitement par anti-PARP avec un gain significatif dans le pronostique de la maladie par rapport aux tumeurs HRD négatives.
Actuellement, le test est réalisé sur tissu ovarien (FFPE), biopsie ou pièce tumorale, ce qui peut prendre du temps et/ou ne permet pas toujours d’accéder à une zone tumorale de bonne qualité et/ou avec suffisamment de cellules tumorales.
Aussi, il a été montré par une équipe de l’IGR (https://molecular-cancer.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12943-023-…) la faisabilité de réaliser des tests HRD dans l’ascite. Ceci permettrait d’avoir un accès facilité au matériel tumoral ainsi qu’un gain de temps non négligeable pour obtenir le statut HRD de la tumeur.
Nous voulons réaliser avec notre propre test de signature HRD, une étude de faisabilité / validation pour démontrer que notre test de signature HRD est faisable sur ascite et permet d’obtenir des statuts HRD comparables entre le liquide d’ascite et le tissu ovarien FFPE.
Le retour d’expérience ainsi que certaines informations agrégées font l’objet d’un contrat avec MSD afin de transmettre certaines informations issues de cette étude.
Les cancers de l’endomètre non-endométrioïde mutés TP53 sont un sous-groupe de mauvais pronostic. De façon intéressante, ce sous-groupe présente un profil HRD et, de ce fait, il peut être envisageable que les patientes bénéficieraient d’une chimiothérapie à base de platine et d’un anti-PARP. Les échecs du test HRD sur les biopsies ou pièce tumorales étant les mêmes que pour le cancer de l’ovaire, il est pertinent d’évaluer la faisabilité de ce test dans l’ascite ou le liquide de lavage péritonéal.
Centre Léon Bérard
En prospectif sur l’année 2024-2025, 20 à 30 patientes avec un cancer de l’ovaire au diagnostic ou en rechute et traitées au centre. Dans le cadre de leur prise en charge en routine, au bloc opératoire ou en service de médecine, ces patientes ont un prélèvement de liquide d’ascite et celui-ci sera en partie utiliser pour le projet. L’excédent sera donc envoyé au laboratoire de Biopathologie et le test HRD sera réalisé sur culot +/- surnageant dans un premier temps. Dans un second temps, et au besoin, un second test HRD pourra être réalisé sur une biopsie ou du prélèvement chirurgical de la tumeur en fonction de la prise en charge courante des patientes.
Les échantillons seront traités comme tout autre échantillon de routine.
En prospectif sur l’année 2025-2026, 10 à 30 patientes avec un cancer de l’endomètre.
Recherche scientifique menée dans l’intérêt légitime de lutte contre le cancer (articles 6.1.f et 9.2.j du Règlement (UE) n° 2016/679)
Dr Tachon Gaëlle, Pharmacien Biologiste, praticien spécialiste des CLCC, UF de Biologie des Tumeurs ; Département de Biopathologie
- Equipe Chirurgicale (N. Chopin)
- Equipe oncologues gynéco (I. Ray-Coquard)
- Equipe Biopathologie (I. Treilleux, G. Tachon et A. Buisson)
Suppression prévue selon les recommandations de la CNIL, même si aucune publication scientifique n’est prévue à ce stade.