Le cancer du poumon est la principale cause de mortalité par cancer dans le monde. Environ un tiers de ces cancers sont diagnostiqués au stade localement avancé, pour lesquels le traitement standard repose sur une radio-chimiothérapie avec immunothérapie d’entretien par durvalumab.
La stéréotaxie est une technique de radiothérapie permettant de délivrer de fortes doses par fraction. Ses performances pourraient être prometteuses dans cette indication, mais les données sont actuellement rares.
L’objectif de notre étude observationnelle rétrospective multicentrique est de comparer l’efficacité et la tolérance du traitement standard avec un traitement comportant une radiothérapie stéréotaxique sur la tumeur pulmonaire.
Directeur Général
Patients adultes ≥18 ans présentant un cancer bronchique non à petites cellules, ayant été traités par radio-chimiothérapie et ayant reçu au moins une cure de durvalumab en consolidation, avec radiothérapie de la tumeur primitive soit par traitement normofractionnée (standard) soit par traitement en conditions stéréotaxiques (hypofractionnement extrême).
Seront recueillis chez ces patients les caractéristiques cliniques, biologiques et radiologiques suivantes :
- Patient : âge, sexe, statut tabagique, BPCO, indice de masse corporelle, performans status
- Pathologie : stade, Tumor, Node, Metastasis, PDL-1, biologie moléculaire tumorale uniquement (KRAS, EGFR, ALK, ROS1, KEAP1, STK11), lobe, côté, localisation tumorale (périphérique vs centrale vs ultracentrale)
- Chimiothérapie : timing (séquentielle vs concomitante), nature
- Radiothérapie : doses de radiothérapie normofractionnée (NFRT), étalement NFRT, fractionnement NFRT, technique (conformationnel vs modulation d’intensité), doses de radiothérapie stéréotaxique (SBRT), étalement SBRT, fractionnement SBRT, dose moyenne pulmonaire cumulée
- Délai entre fin de la RT et 1ère cure de durvalumab
- Suivi, survie sans progression, survie globale
- Localisation de la 1ère récidive (tumorale dans le volume traité, tumorale marginale, ganglionnaire, métastatique)
- Toxicités de grade ≥3 imputables à la RT, toxicités de grade ≥3 imputables au durvalumab
Pour obtenir une puissance statistique satisfaisante, on estime le nombre de sujet nécessaire à 360 patients environ.
Recherche scientifique menée dans l’intérêt légitime de lutte contre le cancer (articles 6.1.f et 9.2.j du Règlement (UE) n° 2016/679)
Centre Léon Bérard :
- Dr Benoît ALLIGNET, (Oncologues Radiothérapeutes)
- Dr Isabelle MARTEL-LAFAY, (Oncologues Radiothérapeutes)
- Waisse WAISSI (Oncologues Radiothérapeutes)
- Etienne CEDOZ (Interne d’Oncologie Radiothérapie)
Centre Antoine Lacassagne (externe) : Pr Jérôme DOYEN
Institut Gustave Roussy (externe) : Dr Antonin LEVY
Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil (externe) : Pr Cristos CHOUAID, Dr Wassila BOUKHELIF
Centre Georges François Leclerc (externe) : Dr Etienne MARTIN
Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille (externe): Pr Laetitia PADOVANI
2 ans après publication scientifique