Contexte : Le glioblastome (GB), tumeur cérébrale la plus agressive, présente des rechutes quasi-systématiques. A la rechute, la ré-irradiation a une efficacité limitée et l’association à l’immunothérapie est un espoir. Mais la réponse à ces associations est hétérogène et nécessite de nouveaux outils d’analyse pour identifier des profils de patients qui en bénéficieraient. Basé sur l’essai clinique national STERIMGLI promu par l’Institut Claudius Regaud, étudiant la ré-irradiation des patients porteurs de GB en rechute associée à un anti-PDL1, nous proposons par des techniques d’intelligence artificielle, de traiter des données de plus d’une centaine de patients inclus dans cet essai (données longitudinales d’IRM multimodales mais aussi des données biologiques prises à intervalle de temps régulier jusqu’à la rechute), afin de générer des modèles de décision thérapeutique et de prédiction de la réponse.
Objectif principal : prédiction de la réponse thérapeutique à la re-irradiation stéréotaxique +/- associée à l’immunothérapie par l’analyse par intelligence artificielle de données multimodales (IRM, dosimétries, analyses exosomes, cytokines, taux de lymphocytes, etc...)
Objectifs secondaires : fournir un arbre de décision pour un tel traitement.
Institut Claudius Regaud – IUCT-Oncopole
1 avenue Irène Joliot Curie
31059 Toulouse Cedex 9
France
Période recueil données : 17/01/2017 – 31/12/2024
Estimation du nombre de patients concernés : 106
Critères d’inclusion : patients porteurs de glioblastome en récidive inclus et traités dans l’essai STERIMGLI
Critères d’exclusion :
Néant
Base juridique et exception permettant de traiter les données au sens des articles 6 et 9 du RGPD
Article 6 (Licéité du traitement) : intérêts légitimes du responsable de traitement
Article 9 (Exception permettant de traiter des données de santé) : intérêt public dans le domaine de la santé publique
Porteur de l’étude (Nom, Prénom, Service) : Moyal Elizabeth, Département de Radiothérapie, IUCT-Oncopôle
Autres membres de l’équipe (Nom, Prénom, Service, Centre) :
Lucas Robinet, Département de Radiothérapie, IUCT-Oncopôle
Ahmad Berjaoui, IRT Saint Exupéry
Les bases de données et les tables de correspondance seront conservées en base active sur des serveurs sécurisés distincts jusqu’à 2 ans après la dernière publication des résultats, puis archivées de façon intermédiaire pendant 5 ans avant d’être totalement anonymisées ou détruites.