Le dénosumab est employé en cancérologie à la posologie de 120 mg tous les 28 jours, pour la prévention des SRE (évènement osseux : radiothérapie osseuse antalgique, compression médullaire, fracture pathologique, chirurgie osseuse) chez les patients métastatiques osseux. Son indication est validée pour les cancers de la prostate, du sein et du poumon. Les recommandations actuelles préconisent un traitement de 24 mois puis son arrêt. Il n’y a pas de recommandations sur la suite de la prise en charge et notamment l’indication d’un relais par bisphosphonates.
En rhumatologie, le DENOSUMAB est également employé, à visée anti-ostéoporotique à la posologie de 60 mg tous les 6 mois. De nombreuses publications ont rapporté un risque de cascade fracturaire vertébrale en cas d’arrêt brutal du DENOSUMAB, faisant recommander un relais rapide par un bisphosphonates à haute rémanence osseuse (type acide zolédronique).
Le but de ce travail serait d’évaluer de façon rétrospective, si l’arrêt du DENOSUMAB, prescrit dans le cadre de la prévention des SRE, s’accompagne d’une augmentation de la survenue de fractures et/ou SRE et donc d’évaluer la pertinence de proposer soit la poursuite de ce traitement, soit un relais par bisphosphonates dans cette population.
Objectif principal :
Etudier s’il existe une augmentation de l’incidence de fracture et SRE à l’arrêt du DENOSUMAB chez des patients traités pour un cancer de la prostate, du sein ou du poumon métastatique osseux.
Objectifs secondaires :
Evaluer les facteurs de risque prédictifs de la survenue de fracture et SRE à l’arrêt du DENOSUMAB dans cette même population
Centre Antoine Lacassagne (CAL)
Département d'épidémiologie, de biostatistique et des données de santé (DEBDS)
Dr Claire AMIGUES
Population étudiée : patients suivis au centre antoine lacassagne pour un cancer du poumon, sein ou prostate métastatique osseux et ayant bénéficié d’un traitement par dénosumab
Critères d’inclusion : cancer du poumon/sein/prostate métastatique osseux, traitement par dénosumab > 6 mois
Critères de non inclusion : traitement par dénosumab < 6 mois, suivi après l’arrêt du dénosumab < 6 mois
INTERET PUBLIC
Département d'épidémiologie, de biostatistique et des données de santé (DEBDS)
Dr Claire AMIGUES
2 ans après l'exploitation des données