Description grand public :
Il n’existe actuellement pas de consensus concernant la durée d’utilisation la plus optimale des inhibiteurs de PARP chez les patientes présentant un cancer de l’ovaire en rechute. L’étude, « How long is enough ? », vise à étudier les caractéristiques des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire récidivant sensible aux chimiothérapies à base de sels de platine qui ont été traitées avec des inhibiteurs de PARP à long terme et qui sont considérées comme étant des « répondeurs exceptionnels». Ces informations seront importantes pour fournir une base de données probantes pour l'élaboration de futures recommandations de prise en charge médicale sur ce sujet.
Description détaillée :
Contexte : Le traitement d’entretien par inhibiteurs de la poly (ADP-ribose) polymérase (PARP) a été approuvé par les autorités sanitaires de nombreux pays pour les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant sensible au platine, après une réponse à une chimiothérapie à base de platine. Les approbations des autorités de régulation ont été étayées par un certain nombre d’essais cliniques qui ont inclus des patients présentant des mutations BRCA1/2 (germinales/somatiques) ainsi que des patients sans mutations connues, sélectionnés sur la base de la sensibilité au platine, qui est considérée comme un substitut du déficit en recombinaison homologue fonctionnelle. Tous ces essais ont démontré une amélioration de la survie sans progression chez les patients randomisés pour un traitement d’entretien avec un inhibiteur de PARP par rapport au placebo qui était le critère d’évaluation principal des essais. Les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant, platine-sensible, continuent généralement le traitement par inhibiteurs de PARP pendant une période prolongée au-delà de 5 ans si elles ne progressent pas sous ce traitement. Il n’y a cependant pas de consensus clinique ou de données probantes pour aider à orienter les recommandations sur la durée optimale du traitement, en prenant en compte le risque de récidive après l’arrêt du traitement et l’innocuité à long terme. Une collaboration internationale est donc nécessaire pour obtenir des données fiables en vie réelle, afin de répondre à ces questions et d’orienter les recommandations.
Objectifs : Les objectifs de cette étude de cohorte rétrospective internationale sont les suivants : • Déterminer l’incidence des Syndromes myélodysplasiques et de la Leucémie myéloïde aiguë (LAM) • Déterminer le devenir des patients en termes de survie, à savoir en particulier la survie sans progression et la survie globale chez les patients qui poursuivent ou cessent le traitement par un inhibiteur de PARP • Déterminer la durée du traitement par inhibiteur de PARP et les raisons de l’arrêt de traitement
Royal Hospital for Women and Prince of Wales Hospital, Sydney, AUSTRALIE
Critères d’éligibilité :
• Patiente ayant reçu au moins 2 ans de traitement par inhibiteur de PARP pour un cancer de l’ovaire en récidive platine- sensible et n’ayant pas progressé sous ce traitement. (Les patientes ayant progressé après 2 ans de traitement par inhibiteur de PARP sont éligibles au projet)
• Les inhibiteurs de PARP peuvent avoir été utilisés comme traitement primaire ou comme traitement d’entretien après une réponse à la chimiothérapie pour le cancer de l’ovaire en récidive platine- sensible
• Patiente ayant un statut BRCA1/2 muté ou un déficit en recombinaison homologue (HRD)
Exécution d’une mission d’intérêt public (lutte contre le cancer)
Equipes internes au Centre Léon Bérard mobilisées sur le projet :
- Equipe EMS – Centres Léon Bérard :
Pr Isabelle RAY-COQUARD, Oncologue médicale, Investigateur principal
Mme Louise MBENGUE, Cheffe de projet
- Centres Léon Bérard, Département d’Oncologie médicale : Dr Brunhilde HANVIC, Oncologue médicale, Médecin Co-investigateur
Equipes internes au responsable de la recherche : équipe de recherche (données codées uniquement)
2 ans après la publication scientifique puis archivage sur un support distinct pour une durée conforme à la réglementation en vigueur