L’infection au SARS-Cov2 est associée à un surrisque d’obstruction veineuse ou artérielle si bien qu’un traitement prophylactique antiagrégant et/ou anticoagulant pourrait se discuter au diagnostic de cette infection (Duo et al 2022, REMAP-CAP et al 2022) afin d’en diminuer leur morbimortalité.
Les patients atteints de cancer actif sont particulièrement à risque de ces obstructions vasculaires du fait d’un état inflammatoire généralisé (Connors 2014). Une infection au SARS-Cov2 peut en théorie augmenter ce risque d’autant plus ce qui pourrait justifier de thérapeutiques antiagrégantes et/ou anticoagulantes plus agressives.
Il n’y a pour le moment aucune donnée comparative évaluant la fréquence de ces événements vasculaires entre des patients atteints de cancer et ceux atteints de cancer et infectés au SARS-Cov2.
Objectif principal : Comparaison du taux d’évènement d’obstruction vasculaire entre des patients atteints de cancer et ceux ayant un cancer et une infection au SARS Cov-2
Objectifs secondaires : Caractéristiques de chacun des 2 groupes. Comparaison de la morbimortalité des patients atteints de cancer versus ceux ayant un cancer avec infection au SARS-Cov2.
DEBDS (CAL)
Dr Jérôme DOYEN (CAL)
Population étudiée : Tous les patients atteints de cancer actif
Critères d’inclusion :
Cancer actif (traitement par chirurgie, chimiothérapie, thérapie ciblée, en cours ou au maximum terminé depuis 1 mois)
Patient suivi au Centre Antoine-Lacassagne entre mai 2020 et septembre 2022
Critères de non inclusion :
Traitement anti-néoplasique terminé depuis plus d’1 mois.
Patient atteint d’une pathologie non cancéreuse.
INTERET PUBLIC
DEBDS (CAL)
Dr Jérôme DOYEN (CAL)
2 ans après exploitation des données