Seules 30% des femmes opérées d’une mastectomie ont une reconstruction à ce jour. Les autres ne peuvent pas ou ne souhaitent pas bénéficier de cette chirurgie. A l’heure actuelle, le système de santé français propose à ces patientes des prothèses mammaires externes standardisées qui présentent de nombreux défauts, parmi lesquels :
- les modèles ne correspondent que rarement à la morphologie et à la couleur de peau des patientes,
- les matériaux utilisés ne reproduisent pas la densité mammaire
- les prothèses externes sont à glisser dans la lingerie, ce qui entraîne un poids conséquent supporté par la bretelle et est source de tensions musculaires pour l’épaule
La société REALAETEE a récemment mis au point des prothèses mammaires externes par impression 3D qui permettent de juguler bon nombre de ces inconvénients : les matériaux sont plus souples, les prothèses sont adhésives au thorax ce qui répartit la charge de façon beaucoup plus physiologique, le résultat cosmétique est personnalisé (pigmentation de la peau, projection et étalement du sein).
C’est un réel sujet de santé public qui pourtant n’a fait l’objet d’aucune étude comparative à ce jour.
- Objectifs Principaux : évaluer la satisfaction et la qualité de vie des patientes ayant recours aux prothèses mammaires externes :
o Versus la qualité de vie avant mastectomie
o Versus la qualité de vie sans prothèse externe
o Prothèse standard versus prothèse 3D
- Objectifs Secondaires : identifier des voies d’améliorations possible dans l’élaboration des futures prothèses externes
Centre Antoine Lacassagne
- Toute patiente ayant eu ou allant avoir une mastectomie totale, ne souhaitant pas ou ne pouvant pas bénéficier d’une reconstruction.
- Toute patiente en attente de reconstruction.
- Toute patiente ayant eu un échec de reconstruction
Intérêt public dans le domaine de la santé publique
Dr Marie GOSSET
Département d’Epidémiologie, de Biostatistique et des Données de Santé (DEBDS)
Centre Antoine LACASSAGNE
2 ans après dernière publication