Contexte :
Le cancer du sein est le premier cancer chez la femme. Le sous-type triple négatif représente 15% des cancers du sein. Depuis la publication de l’étude KEYNOTE-522, l'immunothérapie associée à la chimiothérapie néoadjuvante est devenue un standard pour les lésions T2 et/ou N+ triples négatives. L’immunothérapie néoadjuvante (IN) peut entraîner des effets indésirables très différents de la chimiothérapie néoadjuvante seule, parfois graves dont les conséquences sont encore mal connues. Le protocole initial de KEYNOTE-522 prévoyait une reprise de l’immunothérapie 2 semaines après la fin d’une radiothérapie adjuvante. Dans certains cas, afin d’éviter une récidive précoce de la maladie, l’immunothérapie a pu être reprise précocement, en concomitance avec la radiothérapie. Il existe actuellement très peu de données sur la tolérance de cette association dans cette situation.
Objectif principal : Evaluer la toxicité aigüe de la radiothérapie adjuvante après chimiothérapie ou chimio-immunothérapie néoadjuvante pour un cancer du sein triple négatif.
Objectifs secondaires :
Comparaison de la tolérance d’une radiothérapie adjuvante en fonction d’une immunothérapie concomitante ou séquentielle après chimio-immunothérapie néoadjuvante dans les cancers du sein triple négatif.
Oncopole Claudius Regaud – IUCT-Oncopole
1 avenue Irène Joliot Curie
31059 Toulouse Cedex 9
France
Taille de la population : 119 patients
Critères d’inclusion :
- Patiente >18 ans
- Cancer du sein triple négatif localement avancé > ou = T2 et/ou N1
- Unilatéral ou Bilatéral
- Uniloculaire ou pluriloculaires
- Traitement néoadjuvant reçu (par chimiothérapie adjuvante seule ou chimio-immunothérapie)
- Chirurgie réalisée à l’IUCT-O
- Tout statut PDL1
Critères d’exclusion :
- Patiente mineure
- Cancer du sein d’emblée métastatique
- Contre-indication à la radiothérapie adjuvante
- Contre-indication au Pembrolizumab ou à la chimiothérapie néoadjuvante
Base juridique et exception permettant de traiter les données au sens des articles 6 et 9 du RGPD
Article 6 (Licéité du traitement) : intérêts légitimes du responsable de traitement
Article 9 (Exception permettant de traiter des données de santé) : intérêt public dans le domaine de la santé publique
Nom du responsable scientifique :
Dr HERNANDEZ Ludovic, Oncologue Radiothérapeute, IUCT-O.
Equipe associée :
Dr MASSABEAU Carole, Oncologue Radiothérapeute, IUCT-O
MORISSEAU Mathilde, Biostatisticienne, IUCT-O
Les bases de données et les tables de correspondance seront conservées en base active sur des serveurs sécurisés distincts jusqu’à 2 ans après la dernière publication des résultats, puis archivées de façon intermédiaire pendant 5 ans avant d’être totalement anonymisées ou détruites.