En situation néoadjuvante, l’étude KEYNOTE-522 a modifié les standards thérapeutiques en démontrant un bénéfice de survie lié à l’ajout du pembrolizumab (anti-PD-1) à la chimiothérapie dans le cancer du sein triple négatif.
Les données de tolérance en vie réelle en dehors des essais cliniques sont essentielles, afin de mieux caractériser les profils d’événements indésirables et d’identifier d’éventuels signaux de sécurité dans notre population. L’application de ce nouveau standard étant en vigueur depuis mars 2022 en France, nous disposons désormais d’un recul suffisant pour étudier les toxicités observées en pratique courante.
Notre objectif était donc d’étudier les toxicités observés, leur gestion, leur pronostic et leurs impacts sur la réponse au traitement et sur la survie.
Pr Marc YCHOU, Directeur Général
Institut du Cancer de Montpellier
208 avenue des Apothicaires
34298 Montpellier
Il s'agit des patientes adultes avec diagnostic de cancer du sein triple négatif localisé/non métastatique ayant reçu le pembrolizumab en néoadjuvant (la séquence néo adjuvante doit être complétée) puis opérée +/- ayant reçu le pembrolizumab en adjuvant.
Les patientes doivent avoir été prises en charge à l’Institut du Cancer de Montpellier entre Mars 2022 et Avril 2025
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique
Les destinataires des données sont uniquement au sein de l'ICM et sont les médecins responsables de l'étude à savoir le Pr William JACOT et l'interne en médecine
2 ans