Description grand public :
La radiodermite est une complication très fréquente de la radiothérapie et de la chimioradiothérapie des cancers du canal anal et de la vulve. Cette toxicité est responsable de douleurs importantes, entraînant une altération significative de la qualité de vie. La photobiomodulation est un traitement novateur en oncologie pour la prise en charge des toxicités, notamment cutanées et muqueuses. L’objectif de l’étude est d’évaluer l’utilisation de cette technique dans le contexte de deux cancers pelviens à haut risque de toxicité cutanée.
Description détaillée :
Pour le canal anal par exemple, plus de 95 % des patients présenteront une radiodermite, tous grades confondus ; 75 % une radiodermite de grade 2 ou plus, et jusqu’à 23 % de grade 3 ou plus. Cette étude a pour objectif d’évaluer la technologie de la photobiomodulation (PBM) en tant que prévention secondaire des radiodermites pelviennes induites par les traitements des cancers du canal anal et de la vulve. De nombreuses études ont permis d’évaluer l’efficacité et la sécurité de cette technique dans d’autres types de cancers. Elle est notamment utilisée en prévention secondaire, voire primaire, des radiodermites dans les cancers du sein et de la sphère ORL. Concernant les pathologies étudiées ici, la littérature est pauvre. À notre connaissance, seul un cas clinique a été publié pour le canal anal, et aucune donnée n’existe à ce jour pour le cancer de la vulve. Des patients ont déjà pu bénéficié d’un traitement par photobiomodulation des radiodermites dans les tumeurs pelviennes. Cette alternative thérapeutique pourrait permettre à la fois de limiter l’aggravation des toxicités cutanées et de réduire la consommation d’antalgiques. Cette étude comparera la régression de la dermite après PBM comparativement à une cohorte de patients historique (avant l’ère de la PBM).
Centre Léon Bérard
Patients en cours de traitement pour des cancers du canal anal et/ou de la vulve
Exécution d’une mission d’intérêt public (lutte contre le cancer)
Personnel habilité du Département de Radiothérapie du CLB (2 personnes)
2 ans après la publication scientifique puis archivage sur un support distinct pour une durée conforme à la réglementation en vigueur.